domingo, 5 de marzo de 2017

11 choses à dire au lieu de "Fais attention"

C'est un article de Teacher Tom, il travaille comme instituteur dans une maternelle de Seattle, http://teachertomsblog.blogspot.fr/2015/11/eleven-things-to-say-instead-of-be.html.

11 choses à dire au lieu de "Fais attention"

Les "fais attention" des adultes sont redondants et pour le meilleur comme pour le pire deviennent des points de rébellions pour les enfants ( qui peut ammener vers des comportements dangereux) ou qui montrent que le monde est plein de dangers invisibles que seuls les adultes peuvent voir ( qui peut ammener les enfants à souffrir d'anxiété). Chaque fois que nous disons "fais attention", nous exprimons clairement notre manque de foi et de confiance dans le jugement de notre enfant, ce qui les ammène souvent à douter d'eux même.

Un couple de lecteurs m'a demandé ce que l'on pouvait dire à la place, et ils ont proposé "fais attention à ton corps" mais cela revient au même. Ce sont des ordres qui donnent à l'enfant seulement deux choix : obéir ou désobéir. En plus de ça, c'est vraiment très vague. Le mieux ce sont de leur donner des faits qui font qu'ils le penseront par eux même, des informations qui les aideront dans leur propre prise de risque. Voici quelques idées.

" C'est une branche très cassante.... si elle casse tu tomberas sur du béton."
"Je vais m'éloigner les garçons, je ne veux pas que vous me mettiez un coup de bâton dans l'oeil."
"Tu tomberas de bien haut."
"Quand les gens se balancent très fort ils n'auront pas le temps de s'arrêter et pourraient te frapper." (pour les balançoires)
"On dirait que ça va tomber."
"Les outils sont très puissants et on peut se blesser avec."
"Je m'assure toujours que c'est stable avant de marcher dessus."
"Parfois les échelles se renversent."
"Vous êtes nombreux là-dessus, si quelqu'un venait à tomber ça serait de très haut."
"Quand on tombe sur quelqu'un ça peut faire mal."
"Il faut mieux tester ces planches avant de marcher dessus."
"C'est une forte pente.... je me demande comment tu vas pouvoir tirer ça jusqu'en haut."

Article court mais très intéressant..... apprendre aux enfants à s'auto-gérer et à penser par eux-même....

viernes, 24 de febrero de 2017

5 raisons pour lesquelles être maman d'un enfant pré ado est stressant

Cet article ne donne pas trop d'idées sur comment gérer les problèmes mais plutôt sur ce qu'ils sont. Encore une fois la meilleure façon de parler à son enfant, se connecter avec lui est de comprendre ce qu'il ressent. C'est un article du site TODAY écrit par Michelle Icard, http://www.today.com/parents/5-reasons-why-being-mom-middle-schooler-so-stressful-t71101.


5 raisons pour lesquelles être  maman d'un enfant pré ado est stressant.

Tout en consolant mon enfant qui pleure, je me plains à une amie, " Etre une maman c'est si dur!" C'étaient les longues journées pendant lesquelles j'étais seule avec les enfants et je me demandais quand mon mari allait rentrer. 
Ils étaient petits... mais maintenant je me rends compte que chaque étape d'éducation de nos enfants amène ses difficultés et ça ne devient jamais plus facile. C'est juste différents.
De nouvelles études publiées dans the Journal of Developmental Psychology révèlent que pour les mamans la pré adolescence ( je situerai cette phase du Cm1 à la 5e ou 4e), est un des moments les plus stressants quant à l'éducation des enfants.
Je le vois sur le visage des mamans avec qui je travaille tout le temps, c'est une émotion difficile de cacher. Mais pourquoi est-ce si stressant????
1. Imprévisibilité. Les pré ados sont entre les petits enfants et les grands enfants, et, malheureusement leur développement n'est pas linéaire. Cela signifie qu'une maman ne sait jamais à qui elle aura à faire.Parfois c'est la mignonne petite fille qui veut que vous lui brossiez les cheveux. Pafois c'est l'ado en colère qui claque la porte quand vous lui demandez pourquoi elle s'est maquillée. L'imprévisibilité peut beaucoup stresser une maman.
2.Séparation. Quand les enfants arrivent à cet âge, ils doivent commencer à développer leur propre identité, à part de leurs parents. Parfois on peut avoir l'impression que c'est une rébellion, une méfiance ou un rejet. C'est très dur de se rendre compte que ces comportements servent une plus noble cause. Attention, les enfants qui ne développent pas d'identité propre à part de leurs parents auront des difficultés à avoir des relations intimes et saines avec les autres dans leur vie.. 
3.Confusion. Le cerveau des pré ados commencent à ressentir des changements structurels et fonctionnels importants. Comme les tous petits qui ont besoin d'apprendre à marcher, les pré ados doivent apprendre à penser avec de nouveaux cerveaux. La pensée concrète laissera la place à la pensée hypthétique et vous verrez que les pré ados agiront comme de très mauvais avocats. Au lieu d'arriver à une conclusion après avoir examiner les preuves, ils commencent leur argumentation en se basant sur ce qu'ils veulent ou comment ils veulent que ça finissent. 
4.Influences extérieures. Le changement d'amis, les médias sociaux, la curiosité sexuelle, la prise de risque.... tout change à cet âge. Certaines mamans se souviendront comme c'était difficle à cet âge et cela fera qu'elles se projetteront parfois sur leurs enfants et leur feront porter un fardeau qui stressera les enfants comme les parents. 
5.Pré ados c'est aussi la pré-vie. Pendant que les pré ados construisent leur nouvelle identité, cerveau et corps, les mamans reflètent ces changements dans leur porpre vie. Les hormones, les changements dans le corps et les problèmes d'identité font partie d ela vie des enfants comme de celle des mamans.
Juste savoir pourquoi cette phase est si dure, et comprendre son enfant pré ado, peut vous aider à passer ce cap sans trop de stress.

martes, 31 de enero de 2017

Se coucher avec son enfant jusqu'à ce qu'il s'endorme n'est pas une mauvaise habitude

Voici un article du blog Scary Mommy, http://www.scarymommy.com/lying-down-with-your-kids-until-they-fall-asleep-is-not-bad-habit/?utm_medium=partner&utm_source=positiveparents. Pour ma part je me couche souvent avec ma fille de 9 ans jusqu'à ce qu'elle s'endorme (d'ailleurs elle a dormi avec nous jusqu'à ses 6 ans). C'est un plaisir pour elle mais aussi pour moi.

Se coucher avec son enfant jusqu'à ce qu'il s'endorme n'est pas une mauvaise habitude.

J'ai du passé plus ou moins 7 milliards d'heures couchée dans le noir à côté d'un enfant qui ne pouvait pas dormir et en priant pour qu'enfin il le fasse.
Quand je commence à m'ennuyer, parfois je me cache sous les couvertures avec mon téléphone à regarder Facebook et espérant que  mon enfant à moitié endormi ne se rende pas compte de ce que je suis entrain de faire.
D'autres nuits, ce n'est pas si terrible. En fait assez souvent c'est super.
Etre là pendant que mes enfants s'enfoncent doucement dans leur sommeil peut être juste magique et intime comme quand je me l'imaginais avant de réaliser qu'être parent  soit si fatigant.
Parfois dans le noir, mes enfants se blotissent contre moi, je sens la douceur de leurs cheveux, la chaleur de leurs joues contre mon cou, ou leur petit coeur qui bat dans leur poitrine. J'en ai parfois envie de pleurer. 
Pendant qu'ils s'endorment ils m'ouvriront  leur coeur, m eparlant de choses qu'ils ont gardé au fond d'eux même toute la journée.
J'ai tout lu sur le fait que se coucher avec ses enfants jusqu'à ce qu'ils s'endorment est une mauvaise habitude. C'est genre la mauvaise habitude numéro 1 qu'il faut casser quand ils sont bébés.
Mais si on ne fait jamais ça? Que se passera-t-il si vous restez avec eux tous les soirs de petits à grands?
Et même si ils ont dix ans et vous demandent de rester là comme une douce présence jusqu'à ce qu'ils s'endorment?
Vous vous demanderez peut-être: Comment arriveront ils à dormir seuls? Ne vais-je pas créer des peureux dépendants qui ne sauront pas se débrouiller sans moi dans ce monde?
La réponse est NON. Beaucoup d'études ont montré que plus les enfants sont attachés à leurs parents, plus ils deviendront sures d'eux mêmes et indépendants. C'est logique si vous y pensez: donner un sentiment de sécurité aux enfants les rendra confiants et capables de bouger facilement dans ce monde. 
Je ne pense pas non plus que toutes les familles doivent le faire tous les soirs. Il y a plusieurs façons d'aider un enfant à être sûr de lui. Mais il n'y a pas de raisons non plus pour ne pas le faire si ça marche pour vos enfants et leur permettre d'avoir cette habitude ne veut pas dire qu'ils ne sauront jamais s'endormir seuls.
Je me couche avec mes enfants parce qu'ils le veulent, parce qu'on l'a toujours fait, et parce que même si je râle souvent sur ces 10 ou 20 minutes d'attente, ce ne sont que quelques minutes dans la journée et pour mes enfants ça représente beaucoup plus.
Je me couche avec eux parce que entre l'école, le travail, les repas, les devoirs et autres compromis, c'est rare pour nous d'avoir des moments de silence et d'intimité comme ceux là.
Je me couche avec eux parce que même moi je n'aime pas dormir toute seule. Si mon mari n'est pas là j'ai du mal à m'endormir et j'ai 38 ans. Mes enfants qui ont 4 et 9 ans ont donc droit à avoir cette sécurité extra dont même les grands ont envie.
Je me couche avec eux parce que même si parfois ils veulent dormir seuls, je suis là quand ils sont stressés où juste qu'ils ont besoin de moi. Et je sais que les jours où je m'endors avec eux sont comptés.
Je me couche avec mes garçons parce que je sais qu'on leur dit toujours qu'ils doivent être forts qu'ils doivent contrôler leurs émotions et leurs besoins, Et je crois que c'est dangereux pour les graçons (et les hommes) de fonctionner comme ça.
Je me couche avec eux parce qu'ils me le demandent et que je le veux bien.
Oui, parfois, à la fin du longue journée, me coucher avec eux et la dernière des choses que j'ai envie de faire.
Mais je sais aussi que ces minutes où mes enfants s'endorment dans mes bras sont ceux dont ils se souviendront et qui compteront pour eux et pour moi. Et je ne changerais ça pour rien au monde.
Wendy Wisner

martes, 24 de enero de 2017

A quoi s'attendre et ce qu'ils attendent de nous dernière partie

9 ans

- Les amis commenceront à devenir plus importants que les parents, et ceci continuera lors de l'adolescence.
- Ce que pense leurs amis deviendra de plus en plus important.
- Ils rétréciront leur cercle d'amis en  ayant des amis plus proches mais moins nombreux.
- Ils partageront des blagues et des secrets avec leurs amis.
- Ils essayeront d'aller dans d'autres directions, de repousser un peu les limites des règles établies, et vous manqueront peut-être de respect.
- Ils seront capables d'être adorable mais développeront aussi la capacité d'être égoïste, d'argumenter et d'être abrasif.

De quel soutien ont-ils besoin?
- Leur donner les occasions pour montrer leur indépendance et prendre leurs propres décisions.
- Eviter d'être trop commanditaire.
- Les encourager à penser et à voir les choses d'un autre point de vue.

10 à 11 ans

- Les colères de l'enfance se calmeront. Profitez-en car après l'adolescence arrive.
- Ils continueront surement à arguementer sur les règles, leur nécessité et les détails.
- Ils essaieront de justifier leur comportement et chercheront toujours la petite faille.
- Les promesses deviennent importantes et ils se souviendront de TOUT- sauf quand ça leur convient.

De quel soutien ont-ils besoin?
- Ne pas faire de promesse qu'on ne pourra pas tenir.
- Ne pas renchérir ni argumenter.  Ecouter ce qu'ils ont à dire.
-  Les laisser vous tester: essayer des choses différentes, exprimer leurs opinions, et prendre leurs propres décisions quand c'est approprié.
- S'ils font des bêtises que les conséquences soient en fonction de la bêtise et non de qui ils sont.

Adolescence

- Les amis seront plus importants que la famille. Vous êtes toujours importants mais ils doivent trouver qui ils sont comme individu indépendant. Comme vous l'avez fait à leur âge.
- Ce que leur amarades pensent d'eux sera une source de stress, avec un pic pour les filles vers 13 ans et pour les garçons vers 15 ans. Ils iront peut-être vers des extrêmes pour essayer d'être comme les autres. Peut-être qu'ils prendront de stupides décisions et se mettront dans des situations à risque. Respirez. Ça ne sera pas pour toujours.
- Ils seront de plus en plus argumentatif et vous pousseront dans vos retranchements. Cela correpsond tout à fait à l'aventure de l'adolescence et l'expérience de l'indépendance.
- Ils seront peut-être distants avec vous émotionnellement (pas d'inquiétude, ils reviendront vers vous mais peut-être pas avant la fin de l'adolescence).
- Ils ne voudront peut-être pas être vu en public avec vous (peu important que vous soyez cool ou non).
- Ils feront des expériences avec leur image, leur identité.
- Ils deviendront peut-être sexuellement actifs.
- Ils deviendront impusilfs et prendront des risques.
- Ils seront plus créatifs et commenceront à penser au monde de manière très intéressante et différente.
- Ils agiront comme si l'opinion que vous avez d'eux ne compte pas mais en vérité elle compte.
- Il se tromperont souvent sur vos expressions émotionnelles en pensant que vous êtes en colère ou déçu quand vous ne l'êtes pas.
- Leur cycle de sommeil changera. Leur rythme de sommeil change de trois heures environ, ils auront sommeil environ 3 heures après l'heure habituelle à laquelle ils se couchaient à moins qu'ils ne soient épiuisés. Ça leur sera biologiquement très difficile de se coucher tôt.
- Ils voudront prendre leurs propres décisions sur les choses qui les affectent.

De quel soutien ont-ils besoin?
- Ne pas les juger ou les critiquer, ils ont besoin d'amour et de connection plus que jamais.
- Comprendre qu'ils ont besoin de trouver leur indépendance par rapport aux parents.
- Savoir que l'adolescent ne vous rejette pas mais cherche sa propre route dans le monde.
- Laisser tomber le contrôle et opter pour l'influence. Plus vous luttez pour les contrôler, plus ils iront contre vous. Faire en sorte que ça soit facile pour eux d'aller vers vous quand quelque chose arrive ou qu'ils aient besoin de conseil.
- Leurs donner des informations mais pas de leçons.
- Vous saurez ou ne saurez pas quand ils deviendront actifs sexuellement, alors il est important qu'ils aient les informations et les conseils dont ils ont besoin pour être physiquement et émotionnellement sures.
- Ne pas renchérir, leur demander d'exposer leur idée et les aider à définir les pours et les contres de ce qu'ils veulent. Naturellement les ados exagèreront les côtés positifs et diminueront les négatifs. Les encourager à vous montrer les côtés négatifs... rien n'est jamais noir ou blanc.
- Rester une force calme. Respirer et attendre 90 secondes que la vague passe.
- Les aider à planifier et voir les choses venir mais sans jugement.
- Encourager leurs connections sociales, leur laisser de l'espace pour fortifier leurs relations.
- Leur faire savoir qu'on sera toujours à leur côté peu importe la situation dans laquelle ils se sont mise.
- Les laisser vous parler de ce qu'ils veulent.
- Les laisser dormir quand ils veulent pour rattrapper les manques de sommeil.
- Ecouter plus que parler.


En définitve

Il faut savoir que sur la longue route de l'enfance à l'adulte, il y a d'importantes choses à faire. Ils faut apprendre, il faut échouer, pousser les limites, trouver son indépendance. Ça sera beau, fatigant, étonnant, parfois terrifiant, parfois oppressant, parfois traumatisant, mais une aventure pour tous. Il faut être patient et ne pas leur enlever les occasions d'apprendre et de grandir en prenant leurs erreurs trop à coeur. Leur épanouissement viendra de ces erreurs et des limites repoussées.
Mème avec le maximum de soutien ils feront des erreurs.
Il est important d'être présent avec amour pour les conseiller. Comprendre ce qui est normal dans leur comportement aidera. Grandir est un voyage d'apprentissage, d'exploration et d'expérimentation pour aux et pour nous.

sábado, 21 de enero de 2017

A quoi s'attendre et ce qu'ils attendent de nous 2ème partie

On continue!!!!

4 ans

- Ils deviendront plus critiques et définiront le monde en mots simples. Les choses et les gens seront corrects ou faux, bons ou mals, gentils ou pas gentils.
- Ils commenceront à réaliser le pouvoir des mots et les utiliseront parfois pour arriver à leur fin ou essayer de contrôler les autres. Leur vocabulaire ne sera pas encore optimal donc ils appuyeront souvent ce qu'ils disent avec des actions (frapper, pousser, attraper, le ton, le volume, expressions faciales ou posture).
- Ils deviendront plus compétitifs.
- Ils confondront toujours un peu la réalité et la fiction et inventerons parfois des mensonges extravagants ou des amis imaginaires.
- Ils construisent toujours leur sens de l'égo et expériementent toujours avec leur indépendance, alors ils seront peut-être têtus, rebels et donneurs d'ordre.
- Ils feront tout pour ne pas aller au lit.
- Ils auront surement des cauchemars.
- Ils commenceront à jouer avec d'autres enfants et plus seulement à côté.
- Ils testeront vos limites mais seront toujours content de vous aider quand ils le peuvent

De quel soutien ont-ils besoin?
-Quand vous fixez une règle expliquez-la leur, et expliquez aussi pourquoi elle est importante. Ils sont curieux de comment fonctionne le monde, mais ça ne signifie pas qu'ils le comprendront de suite.
- Faire des demandes simples.
- Ils veulent absolument vous rendre heureux. Faites leur savoir quand ils font les choses biens.
- Ne pas se disputer avec un enfant de 4 ans. Ils continueront de toutes façons à demander " pourquoi?".
- Quand ils font une erreur ou alors se portent  mal, demander ce qu'il s'est passé, ne pas demander pourqoi car ils inveneront une histoire vu qu'ils ne font pas la différence entre réalité et fiction.
- Leur expliquer en quoi ils ont mal agit et leur dire qu'on sait qu'il peuvent faire mieux. Ils ont besoin de savoir qu'on croit en eux.
- Encourager leur indépendance mais garder à l'esprit qu'ils sont encore petit. Les laisser se comporter en "petits" quand ils sont stressés ou fatigués.
- Les embrasser et les caliner souvent même si maintenant "ils sont grands".

5 ans

- Ils comprendront l'importance des règles, mais les oublieront peut-être en jouant.
- Ils seront peut-être mauvais perdant.
- Ils commenceront à montrer de l'empathie et à comprendre que d'autres personnes peuvent avoir des points de vue différents au leur.
- Ils sauront partager mais ça sera toujours difficile.
- Ils auront surement peur de l'échec, de la critique et des monstres ou fantômes.
- Ils pensent être experts en tout et sur tout.
- Ils commenceront à développer un  sens de l'humour très "pipi-caca".
- Ils voudront prendre leurs propres décisions surtout sur les vêtements et la nourriture.
- S'ils commencent l'école ils seront souvent de mauvaise humeur ou fatigués car c'est difficile de rester immobile et concentré pendant de longues heures.

De quel soutien ont-ils besoin?
- Encourager tout type de sport ou activité en plein aire et surtout si c'est en groupe ou par équipe. Cela l'aidera à comprendre "chacun son tour", s'entendre avec d'autres, travailler ensemble, négocier, faire des compromis, et gagner ou perdre.
- Prendre du temps tous les jours pour jouer avec votre enfant. Ils auront ainsi l'occasion de vous faire entrer dans leur monde. De là vous aurez un joli point de vue sur ce qui se passe dans leur tête.
- Commencer à augmenter le vocabulaire émotionnel de son enfant en mettant des mots et en expliquant ses émotions.
- Continuer à faire des règles simples et pas trop nombreuses.

6 ans

- Il est souvent possible qu'ils en sachent plus que vous.... Demandez-leur.
- Beaucoup d'enfants recommencent leurs colères.
- Certains testeront vos limites mais voudront toujours vous aider et vous faire plaisir.
- Ils chercheront à maîtriser de nouvelles capacités.
- Ils seront aussi inquiets d'être loin de vous.

De quel soutien ont-ils besoin?
- Encourager leurs efforts, et reconnaître ce sur quoi ils ont travaillé dur.
- Les encourager à développer leur confiance en soi et leur capacité à réussir.
- S'assurer qu'ils aient le soutien dont ils ont besoin s'ils ont des problèmes à l'école.
- Eviter les trop grosses récompenses, il suffit de leur laisser savoir qu'ils sont spéciaux mais que les autres le sont aussi.

7 ans

- Ils auront tendance à se plaindre de leurs parents ou des règles, mais aussi de leurs amis et autres enfants.
- Ils se sentiront souvent incompris.
- Ils pourront être dramatiques sur l'école, les amis et la vie en général.
- Ils essaieront de parler de ce qu'ils ressentent mais se sentiront parfois frustrés quand ils s'énervent.
- Ils se rendront compte de ce que les autres pensent.

De quel soutien ont-ils besoin?
- Ecouter et prendre en compte ce qu'ils ressentent, et savoir qu'on n'a pas à résoudre tous leurs problèmes.
- Les aider à trouver des solutions, en leur laissant le soin de trouver leurs propres idées.
- Ne pas se laisser emporter par les drames.
- Marquer les choses positives.

8 ans 

- Ils voudront que vous pensiez comme eux et n'auront pas beaucoup de tolérance si vous pensez autrement.
- Ils seront très sensible à ce que vous pensez d'eux.
- Ils se disputeront souvent avec la mère.
- Il n'y aura pas beaucoup de gris, les choses seront noires ou blanches.
- Le fait qu'il n'y est pas beaucoup de gris causera peut-être des disputes avec leurs amis.

De quel soutien ont-ils besoin?
- Quand on les félicite pour quelque chose de bien, être clair et précis sur ce qu'ils ont fait de bien.
- Eviter les disputes et les débats quand on le peut. A la place, leur demander d'expliquer leur point de vue et les encourager à les voir sous une autre perspective.
- Passer le plus de temps que vous pouvez ensemble pour solidifier votre relation en pensant à ce qui va venir avec l'adolescence. 

La suite au prochain épisode....


viernes, 20 de enero de 2017

A quoi s'attendre et ce au'ils attendent de nous 1ère partie

C'est un article très intéressant qui traite âge par âge ce à quoi on peut s'attendre et donne des conseils sur comment y faire face.... L'article étant très long j'ai d'abord traduit de 0 à 3 ans. Vous pourrez le trouver en anglais sur http://www.heysigmund.com/developmental-stage/.

Etre enfant ou ado est très dur! Il y a pas mal de choses importantes à accomplir et il n'y a qu'eux qui puissent le faire. Savoir ce à quoi s'attendre quant à leur comportement peut aider à faire que tout se passe pour le mieux pour tout le monde.
Même en tant qu'adultes on se met parfois en colère, on pleure et on en veut au monde entier (ou à certaines personnes en particulier). En général on arrive assez bien à gérer tous ces drames, mais même avec notre expérience de vie, nos cerveaux complètement développés, c'est parfois difficile. Imaginez donc ce que c'est pour nos enfants.
En comprenant ce que nos enfants ressentent et ce qui doit leur arriver en termes de développement, on arrivera mieux à les aiderà gérer tout ça. Tout se fera plus en douceur si on arrive à leur donner l'espace et le soutien dont ils ont besoin. Ce n'est pas pour cela que tous les comportements doivent être acceptés bien sûr. Mais ça signifie y répondre avec plus de sagesse, de clareté et en toute connaissance de causes. La vie devient plus facile pour tous quand on prend les choses de manières moins personnelle.
Voici un résumé de à quoi s'attendre et à quel âge. Du coup beaucoup de choses vous paraitront normales et seront le signe que votre enfant s'épanouit et fait son chemin à travers l'enfance ou l'adolescence. Les âges indiqués sont juste un guide, c'est un à peu près. La progression à travers ces étapes est plus importante que l'âge auquel ça arrive, à chacun son rythme.

Bébés 0-12 mois

- Tout passera par la bouche (mains, pieds, nourriture, jouets, chaussures...)
- Si les bébés pleurent, c'est qu'ils ont besoin de quelquechose (dormir, un calin, nourriture, changer la couche). Ils n'ont pas les mots pour communiquer et pleurer reste le moyen le plus efficace. Ils ne demanderont jamais plus qu'ils n'ont besoin.
- Peur des étrangers et mal-être quand les personnes familières ne sont pas là.
- Les bébés aiment regarder, ils adorent les visages que ce soit dans la vie réelle, dans des livres ou en réflection dans un miroir.

De quel soutien ont-ils besoin?
Les bébés doivent apprendre à faire confiance au monde qui les entoure et aux gens qui y sont. Ils vous donneront toutes les occasions possibles pour que vous leur montriez qu'ils sont aimés et en sécurité. Il faut donc être attentif à leur besoin, ça sera la base de leur voyage dans ce monde, la base de leur indépendance, de leur confiance en soi même et en les autres, de leurs relations sociales etc.

1-2 ans

- Ils sont plus interactifs.
- Ils ne comprennent pas l'intention ( ils voient et agissent sans penser au pourquoi et à ce que cela implique).
- Très curieux ils jetteront et casseront des objets juste pour voir ce qu'il se passe.
- Ils ne savent pas partager.
- Ils ont l'air de commander et dêtre très égoïstes, mais gardez à l'esprit que tout ce aui les intéresse ou pensent posséder est pour eux une extension d'eux-mêmes.
- Il s commenceront à comprendre la possession et développeront un fort ego.
- Leurs mots favoris sont "à moi" et "non".
- Ils se réveilleront souvent la nuit.
- Ils commencent à se définir comme personne indépendante et ils deviennent méfiants. Ils feront parfois des colères dues au manque de mots et au fait qu'ils n'arrivent pas à communiquer.
- Ils feront aussi des colères à cause d'émotions qu'ils ne savent pas expliquer.

De quel soutien ont-ils besoin?
- Comme leur capacité de concentration est de courte durée, s'ils font une bêtise mieux vaut les distraire en leur proposant une activité.
- Quand on donne une nouvelle règle ou explication, il est fort possible qu'ils auront oublié la précédente.
- Se montrer positif quand ils font quelquechose de bien.
- Commencer à leur marquer les choses qu'il ne faut pas faire.
- Cependant laisser de côté les petites choses et se concentrer sur le plus important.
- Ne pas s'énerver quand ils ne font pas ce qu'on leur demande.
- Etre gentil quand on leur marque une erreure. Ils font de leur mieux. Si on en demande trop ils deviendront anxieux.
- Les aider à mettre des mots sur ce qu'ils ressentent.

3 ans

- Ils expérimenteront de plus en plus avec l'indépendance (colères).
- Ils voudront contrôler plus de choses (colères).
- Ils seront frustrés quand ils seront déçus (colères).
- Ils alterneront souvent entre plus d'indépendance et un retour au bébé.
- Ils adoreront le mot "NON".
- On l'a bien compris c'est un âge avec beaucoup de colères!
- Ils voudront planifier des activités et faire des choses par eux-mêmes.
- Ils développeront des peurs soudaines et des phobies car ils confondent le fictif et le réel. Ils auront peut-être un ami imaginaire.
- lls ne comprennent toujours pas le partage et marquent la propriété.
- Ils se montreront jaloux quand les parents iront vers d'autres enfants.

De quel soutien ont-ils besoin?
- Ecrivez ceci: " ça ne sera pas toujours comme ça" et affichez le où vous pourrez le lire souvent.
- Se montrer très positif quand ils font quelquechose de bien.
- Etre aimable et gentil quand ils font des bêtises et les aider à comprendre ce qu'ils ont fait de mal.
- Ne pas donner trop de règles.
- Dire "non" gentilment et avec modération et bien expliquer pourquoi.
- Leur laisser espace et liberté pour jouer et expérimenter.
- Encourager les prises de décisions tout en limitant les choix.
- Ne pas se sentir coupable d'avoir envie de s'éloigner et prendre un peu de temps pour soi.
- Etablir des rituels pour aller dormir.

Et voilà la suite au prochain épisode!!!!

lunes, 16 de enero de 2017

Pleurer c'est normal

Voilà je suis tout le temps entrain de traduire des articles sur l'éducation bienveillante de l'anglais en français pour des copines et des gens que ça intéresse du coup voilà je fais un blog et tout le monde n'aura qu'à suivre le lien!
Voilà une traduction sur l'article du blog Happiness is here...(http://happinessishereblog.com/2017/01/10-things-say-instead-stop-crying/)

                              10 choses à dire au lieu de "Arrête de pleurer"

Comme parent on fait face à beaucoup d'émotions tous les jours. Et défois, ça devient un peu trop! Après avoir passé plusieurs heures entouré de gens qui pleurent on a souvent la tentation de dire STOP!
On l'a tous dit ou du moins pensé: "Arrête de pleurer! Arrête!" Ou peut-être l'a-t-on entendu étant enfant?
"Ne sois pas bête"      "Chut, tout le monde te regarde"      "Arrête ce bruit tout de suite!"
"Arrête de pleurer ou je te donnerai une bonne raison de le faire"
Mais que se passerait-il si je vous disais que chaque fois que voussous-estimez les émotions de vos enfants, vous ne faites que vous rendre la chose plus difficile. De toutes façons vous n'arrivez pas souvent à les faire s'arrêter de pleurer, et on sait qu'ils auront de plus en plus besoin de votre soutien dans le futur. Si vous n'entendez pas ou n'écoutez pas le message qu'ils essayent de vous envoyer, le messager sera de plus en plus bruyant jusqu'à ce que vous l'entendiez. Les enfants recherchent empathie et compréhension. S'il ne la trouve pas, ils continueront d'essayer... 
C'est normal de pleurer. C'est un moyen nécessaire pour les enfants d'exprimer leurs sentiments et donc on n'a pas à les arrèter. En leur disant d'arrêter de pleurer on leur envoie un message comme quoi leurs émotions et sentiments ne sont pas importants, sont idiots et n'ont pas de valeurs. Si nous voulons que nos enfants apprennent à réguler leurs émotions, et qu'ils aient confiance en nous en ce qui concernent leurs sentiments et problèmes, on ne peut pas les négliger et les repousser quand ils essayent de le faire!
Pleurer est toujours une bonne chose. Qu'importe ce qui dérange votre enfant, c'est quelque chose d'important. Pour vous ça n'a l'air de rien, mais votre enfant n'a pas une vue d'adulte sur le monde. Le plus souvent on a surtout du mal à laisser les enfants exprimer leurs sentiments en public, on pense que ce n'est pas l'endroit approprié et on a s'inquiète de la réaction des autres ou de leur jugement. Mais n'enseignons pas à nos enfants qu'ils doivent taire leurs émotions à cause des autres. Petit à petit ils apprendront éventuellement nos règles sociales non-dites. Un jour ils sauront gérer leurs émotions et les exprimer à des moments que les adultes considèrent comme appropriés, mais la manière dont nous devons soutenir le développement de la régulation émotionnelle est par l'empathie et la compréhension, non en la taisant.
"Ecoute avec ton coeur à tout ce que ton enfant veut te dire, qu'importe ce que c'est. Si tu n'écoutes pas attentivement les petits trucs quand ils sont petits, ils ne te diront pas les trucs importants quand ils seront grands, parce que pour eux tout a toujours été important." _ Catherine M. Wallace

10 choses à dire au lieu de "Arrête de pleurer"

Parfois, même si on sait qu'on ne doit pas dire "Arrête de pleurer", c'est difficle de savoir quoi dire à la place. On sent que l'on doit faire quelquechose mais on ne sait pas tout à fait quoi. Etant enfant si on vous disait souvent de taire vos émotions, on trouve du coup que ces situations sont très inconfortables. Ayant grandi habitué à mettre ses émotions de côté, l'expérience d'un enfant exprimant pleinement sa tristesse, sa colère, sa déception ou n'importe qu'elle autre émotion négative est très énervant. La bonne nouvelle est qu'en s'entraînant on y arrive, et sa peut même être une bonne thérapie pour soi-même que d'arriver à aider et à soutenir ses enfants dans ces moments là.
Alors que peut-on dire? Voilà quelques suggestions!
1. C'est normal d'être triste.
2. C'est vraiment dur pour toi.
3. Je suis avec toi.
4. Raconte moi ce qui se passe.
5. Je t'écoute.
6. C'était vraiment effrayant/ décevant/ énervant/ triste, etc.
7. Je vais t'aider à résoudre ça.
8. Je t'entends.
9. Je comprends que tu veuilles de l'espace. Je veux être là pour toi. Je reste pas loin comme ça je serai là quand tu seras prêt/e.
10. Ca n'a pas l'air juste.
Vous pourriez aussi très bien ne rien dire, parfois on a juste besoin d'une présence ou d'un gros calin.

Ce qu'il ne faut pas faire quand son enfant pleure

Ne pas le distraire. Quand on distrait un enfant de ses émotions, on rate une opportunité de se connecter et de l'aider à apprendre à réguler ses émotions. Ce serait aussi envoyer un message comme quoi ses émotions ne sont pas importantes ou alors trop compliquées à gérer. Les enfants ont besoin de savoir que leurs parents sont capables de gérer leurs émotions (celles des enfants) pour se sentir en sécurité et capable de faire de même. C'est aussi une manière assez irrespectueuse d'y répondre. Imaginez si vous vous confiez à un ami et que celui-ci vous dise "regarde mon nouveau petit chien" ou autre chose du même style. Vous vous sentiriez rejeté et surtout vous ne vous confieriez plus à cette personne à l'avenir.
Ne punissez pas. Le spunitions et les récompenses ne font pas parties d'une éducation respectueuse. Ne jamais punir, menacer, faire honte ou juger un enfant pour ses émotions.
Pas de mais. Quand vous compatissez avec les émotions de vos enfants, évitez de continuer avec un mais. Le mais va juste annuler tout ce que vous avez dit ou fait avant. Le mais essaye d'expliquer ou de réparer l'émotion. Pas besoin de ça, la compassion et l'empathie suffisent.
Poser trop de questions. Quand votre enfant est plein d'émotions, il n'aura pas la capacité de donner des réponses à pleins de questions, D'abord compatir, poser des questions plus tard.
Dire tout va bien. Les gens sont bien intentionnés en disant tout va bien, mais le fait est que votre enfant ne va pas bien à ce moment là. Ils ne vont pas bien alors, mème si vous essayez d'être rassurant, ils auront l'impression que vous sous-estimez leurs émotions. Dite juste "Vas-y, pleure" , c'est la meilleur option.
Avoir une limite dans le temps. N'utilisez pas l'empathie comme une technique pour arrêter les pleurs. Ce n'est pas le but! L'objectif est d'aider votre enfant à se sentir entendu, compris, et soutenu. Ca prendra du temps car il y aura peut-être beaucoup à dire. N'essayer pas d'être compatissant juste pour 5 minutes et de déclarer "ça ne marche pas" parce que votre enfant continue de pleurer... L'empathie n'est pas une technique de contrôle mais une manière de se conencter avec son enfant et de le soutenir.
La prochaine fois que votre enfant lutte avec ses émotions rappelez- vous les phrases ci-dessus et connectez-vous avec empathie et compréhension, Ils le méritent..